Un arrêté paru au Journal Officiel le mardi 20 février 2024, prolonge de nouveau, l'article 51 "structures libérales légères (SLL) destinée à la rééducation des patients coronariens et insuffisants cardiaques", jusqu'au 31 juillet 2024. "Nous avons été prolongés car l'évaluateur n'a pas encore terminé son rapport. Ils sont peu nombreux pour gérer plus de 140 dossiers", indique Dany Marcadet, cardiologue au Centre Cœur et Santé Bernoulli, l'une des trois structures porteuses du dispositif. "Le rapport sera sur le bureau du ministère à la fin de le semaine prochaine." Initialement prévu pour une durée de 3 ans, le dispositif aura finalement été évalué sur une période de 47 mois, soit presque 4 ans. En août dernier, un autre arrêté publié au JO avait déjà repoussé la date de fin de SLL au 30 avril 2024.

Pour rappel, l'objectif de départ était d'apporter une réponse à l’absence de prise en charge après l’hospitalisation aigüe de 70% des patients cardiaques. Trois structures dites "SLL" à Paris, Nantes et Reims, ont porté cette expérimentation, qui a permis de proposer une organisation souple, en lien avec le médecin traitant et les établissements de santé, afin de mettre en place une prise en charge pluriprofessionnelle (cardiologues, infirmiers, kinés, diététiciens, enseignants en APA…) flexible, et avec un suivi des patients sur le long terme. Afin d'accueillir et d'inclure le maximum de patients, l'expérimentation propose notamment des horaires d’ouverture élargis, et donc adaptés aux horaires de travail des patients. Dans tous les cas, nous avons répondu au cahier des charges, à ce que nous avions fixé au départ. C'est absolument fantastique", précise le cardiologue, de bon cœur. Pour lui pas de doute, ce modèle répond "particulièrement bien aux patients en insuffisance cardiaque et à leur prise en charge".

 

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