"Résolution 2024 : protéger ceux que le vaccin ne protège pas". Trois associations – Renaloo (association de patients atteints de maladies rénales), Aides (association de lutte contre le VIH et les hépatites virales), et ELLyE (Ensemble lymphomes espoir) – ont lancé le 2 janvier dernier, et jusqu'au 14 janvier, la campagne "Masque solidaire" pour protéger les personnes les plus fragiles – "et en particulier les personnes sévèrement immunodéprimées" – des infections respiratoires et des répercussions du Covid-19. Ces personnes répondant "faiblement ou pas du tout" à la vaccination, elles "courent un risque accru de formes graves, d’hospitalisation et de décès", précise un communiqué de l'Assurance maladie, qui soutient cette campagne, aux côtés du ministère de la Santé, de Santé publique France, du Comité d'éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française ou encore, de l’Union de syndicats de pharmaciens d'officine (Uspo).

 


 

"En France, 300 000 personnes environ sont concernées. 1 patient dialysé sur 20 est décédé du Covid et 1 greffé rénal sur 8 a été hospitalisé pour Covid grave", précisent les trois associations de patients, regrettant que le port du masque dans les lieux publics clos reste "très marginal" : seuls 15 % des Français le portent en présence de personnes vulnérables, 14 % dans les transports en commun et seuls 50 % ont l’intention de le porter en cas d’apparition de symptômes, estime la dernière enquête en population générale CoviPrev publiée par Santé publique France réalisée en septembre 2023.

À travers des affiches mais aussi des messages en ligne et sur les réseaux sociaux ainsi qu'une vaste distribution de masques le 6 janvier à Paris (place de la République), la campagne "Masque solidaire" rappelle qu'en "portant le masque solidaire – d’autant plus si c’est un FFP2 – on protège non seulement les plus fragiles, mais on se protège aussi soi-même". Et "on ne participe pas à la propagation d’un virus invalidant et mortel ; on protège aussi nos proches ; on prévient la surcharge de nos hôpitaux", rappelle Renaloo sur son site.

 

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