Formaliser, par la signature d'une convention de partenariat, un lien "qui se veut souvent oral" et qui passe souvent par des "échanges" sur la question de l'accessibilité aux soins et des "convergences" sur l'approche au handicap. Le 9 octobre dernier, lors de ses 6e Journées nationales, la FCPTS et APF France handicap ont signé un partenariat "dans un souci commun d’amélioration de l’accès aux soins des personnes en situation de handicap". L'idée, assure David Guillet, président de la FCPTS, est à la fois de "montrer qu'on n'est pas seulement dans les paroles mais aussi dans les actes", et "d'impulser un message" auprès des adhérents de la fédération nationale sur le sujet du handicap.
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Après avoir signé la charte Romain Jacob l'an dernier, la FCPTS entend intensifier son engagement sur ces enjeux du handicap et de la santé "dans toute sa transversalité", ajoute David Guillet : "Cette thématique ne laisse plus indifférent. Elle interroge les enjeux de l'accompagnement et de l'accès aux soins. Sur tout le territoire des Pays de la Loire, par exemple, il n'y a aucun mammographe assis. Une personne en situation de handicap qui ne peut pas avoir de posture debout ne peut donc pas avoir de mammographie… Aujourd'hui, on parle beaucoup de prévention mais les chiffres sont là : une personne en situation de handicap a un diagnostic retardé de 24 à 30 mois par rapport à une personne valide." Ce que confirme Hélène Vallantin-Dulac, vice-présidente de APF France handicap et cosignataire de la convention : "L'accès aux soins est difficile, notamment pour les soins gynécologiques. Et en raison de diagnostics retardés, on observe un risque de cancer du sein plus élevé chez les personnes en situation de handicap qu'en population générale."