Il y a une vraie "montée en charge progressive de la dynamique pluriprofessionnelle" dans la prise en charge de l'insuffisance cardiaque. En marge du lancement de la deuxième campagne "d'accompagnement au changement" par l'Assurance maladie ce mardi 17 septembre, Philippe Tangre, médecin-conseil au département des pathologies chroniques à la Cnam, s'est réjoui des initiatives des acteurs de terrain qui se sont "pleinement appropriés la thématique de l'insuffisance cardiaque".
Structuration d’un parcours de soins avec les partenaires (établissements de santé, cardiologues, médecins libéraux, IPA, infirmières libérales, pharmaciens, kiné, etc.), organisation de formations animées par des cardiologues, mise en place de référents IC qui forment les professionnels de santé, élaboration de protocoles de coopération, mise en place d’actions d’information et de prévention auprès de la population du territoire… En 2023, 41% des CPTS se sont impliquées dans le parcours IC (contre 28% en 2022). Des chiffres en hausse également pour les maisons de santé (38% en 2023 contre 28% en 2022) et des centres de santé polyvalents (40% contre 30%), qui se sont approprié l'un des segments du parcours, "que ce soit le diagnostic en ville, le suivi post-hospitalier, la vérification de la bonne administration du traitement", a détaillé Philippe Tangre lors d'une conférence de presse le 11 septembre dernier : "Les acteurs de soin se sont mis autour d'une table, ils se sont dit : 'On a les données de l'Assurance maladie, on a un réseau de cardiologues, on a un réseau de gériatres, on a une vraie problématique dans notre bassin territorial, on va donc faire en sorte de sécuriser le parcours de soin, et de serrer les boulons au niveau de la coordination des soins."
source : Assurance maladie