Pourquoi un cardiologue doit-il s’engager dans une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) ? "D’abord, il faut souligner que c’est la première fois que la puissance publique met de l’argent sur la table pour permettre aux libéraux de s’organiser au service de la population, et ce, de manière pérenne. Il ne faut pas laisser passer cette opportunité de jouer pleinement notre rôle d’acteur de santé et de faire évoluer le regard que certains peuvent avoir sur les spécialistes libéraux", insiste le Dr Jean-Baptiste Caillard, cardiologue et président de l'URPS-ML Pays de la Loire, dans les colonnes dInnov’Cardio, revue mensuelle qui présente aux cardiologues des expériences innovantes, des recommandations de bonnes pratiques et des outils pour les aider à monter leurs projets.
 


A travers la publication de ce dossier, l’objectif du SNC est d’accompagner et de soutenir les cardiologues libéraux à la fois dans l’amélioration du service rendu aux patients et à leur entourage, mais surtout dans le développement et la mise en œuvre opérationnelle de modèles organisationnels innovants tels que l’exercice coordonné au sein des territoires, le développement du numérique en santé et tout particulièrement de la télé-cardiologie et l’exercice partagé et pluridisciplinaire. Première étape : décrypter les CPTS afin d’encourager les cardiologues à y participer.
 

Améliorer les parcours

Pour le Dr Marc Villacèque, président du syndicat, les CPTS constituent "une opportunité" pour les cardiologues libéraux, "pour mieux soigner nos patients et la population de nos territoires de santé, notamment dans les territoires où nous sommes peu nombreux. Grâce à ses structures, nous pouvons espérer une amélioration des parcours des patients insuffisants cardiaques et coronariens, en travaillant tous ensemble sur un meilleur adressage, en utilisant des infirmières de coordination, des infirmières en pratique avancée, et des professionnels pour faire de l’éducation thérapeutique."

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