* Mireille Surquin et Pr Paul Frimat (Institut de santé au travail du nord de la France, ISTNF) ; Dre Isabel Ruedas, Dre Otelia Szabo Gay, Marie-Pierre Denarie, Dr Mounir Ghedbane, Dr Vinh Ngo (Centre de médecine du travail et de santé au travail, Ciamt) ; et Sabrina Bellil-Moukah et Sandrine Aboubadra-Pauly (Association régionale pour l'amélioration des conditions de travail, Aract).
 

Article publié dans Concours pluripro, février 2024
 

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit les maladies chroniques évolutives comme étant "un problème de santé qui nécessite une prise en charge sur plusieurs années". Plus concrètement, il s'agit d'une maladie de longue durée, évolutive, souvent associée à une limitation fonctionnelle des activités ou de la participation sociale ; une dépendance vis-à-vis d'un médicament, d'un régime ou d'une assistance ; et la nécessité de s'inscrire dans un parcours de soin médico-social.

Entre 2006 et 2016, on a observé une augmentation de 33 % des maladies chroniques évolutives (MCE) dans la population générale en France, et plus particulièrement au sein de la population active. Et 20 % de la population française est atteinte d'une MCE, dont 80 % sont en emploi au moment du diagnostic. Ces maladies chroniques évolutives
– telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, la sclérose en plaques et certains cancers et maladies mentales, maladies cardio-vasculaires, polyarthrites rhumatoïdes – impactent considérablement le monde professionnel, aussi bien les salariés concernés que les organisations de travail.
 

Entre 2006 et 2016, on a observé une augmentation de 33 % des maladies chroniques évolutives
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