Les deux arrêtés concernent le déploiement de la deuxième version de cet "article 51" dans les centres de santé, ainsi que dans les maisons de santé retenues à la suite de l’appel à manifestation d’intérêt publié sur le site du ministère de la Santé, le 1er mars 2024. Ainsi, 10 maisons de santé (dont la liste sera dévoilée lors de la publication du cahier des charges) ont été retenues pour participer à cette deuxième vague. Pascal Gendry, médecin généraliste et coprésident d'AVECsanté avait félicité cette "belle avancée vers une autre forme de paiement" aussi "surprenante" soit-elle.
Dans la première version de Peps, 10 des 13 maisons de santé avaient pourtant quitté le dispositif. Pour Marika Denil, infirmière de coordination de parcours au Pôle de santé des Allymes dans l'Ain, une des 3 structures ayant continué l'aventure, Peps en MSP est avant tout "un outil qui permet de mettre en place des modes de pratiques différentes" tout en "conservant sa rémunération". Elle estimait cependant, au même titre que certains syndicats de médecins libéraux opposés à l'expérimentation, que le dispositif nécessitait une "vraie évaluation" et que les structures avaient "besoin de plus de temps".