En régions
Fin décembre dernier, l’expérimentation Structures d’exercice coordonné participatives a été prolongée jusqu’en 2025. En prévision d’une éventuelle généralisation de cet article 51, l’ARS Pays de la Loire a choisi d’accompagner 7 maisons et centres de santé vers ce changement de culture.
C'est en accompagnant "la seule MSP de la région" incluse dans l’expérimentation SecPa qu'ils ont pris conscience de la difficulté que cela pouvait représenter pour les professionnels, se souvient Béatrice Bonnaval, chargée de projets Exercices coordonnés à l’ARS Pays de la Loire : "Ce n’était pas évident, pour eux, de formaliser des démarches qu’ils effectuaient jusqu’alors de façon informelle – comme l’aller-vers par exemple – afin de respecter le cahier des charges. Cela bousculait leurs habitudes, changeait le fonctionnement des équipes", se souvient-elle. L'idée : davantage les accompagner, "y compris celles des structures qui ne sont incluses dans l’expérimentation, afin qu’elles soient prêtes dans le cas où SecPa se généraliserait", détaille Béatrice Bonnaval.
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Lancée en août 2022 au sein de 26 établissements pilotes, l’expérimentation "Structures d’exercice coordonné participatives" vise à apporter "un accompagnement à la fois médical, psychologique et social aux habitants des territoires défavorisés, en les rendant acteurs de leur santé", et ainsi favoriser l’accès aux soins. Fin 2023, un arrêté l'a prolongée jusqu’au 30 avril 2025, ce qui permettra notamment de tester, dans la durée, le modèle économique. Une prolongation qui laisse entrevoir, à terme, une généralisation de l'article 51… Tandis que l'expérimentation est en cours dans des structures déjà familières de cette démarche participative, les MSP qui en sont très éloignées devraient revoir en profondeur leur mode de fonctionnement. L’ARS Pays de la Loire a donc décidé de prendre les devants afin d’y "préparer" sept nouveaux centres et maisons de santé, aujourd’hui hors expérimentation. "Pour cela, nous avons identifié toutes les structures situées dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), et avons pris contact pour savoir lesquelles seraient intéressées", précise Béatrice Bonnaval.
Pour cet accompagnement, l’ARS s’appuie sur deux structures : l'APMSL*, qui suit quatre MSP (Nantes Bellevue, Nantes Nord, Le Mans quartier sud et Verneau-Hauts de Saint-Aubin, déjà incluse dans l’expérimentation), et le collectif Co’Santé, qui suit les professionnels du centre de santé du Breil (Nantes), À vos soins, La Roseraie et Maison Olympe.
