Le fait de devenir une microstructure repose sur l’engagement individuel d’un médecin généraliste – les cinq de la MSP de Tomblaine ont fait ce choix – qui conventionne avec un psychologue et un travailleur social, en partenariat avec le Réseau addictions ville-hôpital (RAVH 54), porteur du dispositif pour la Meurthe-et-Moselle, qui emploie des travailleurs sociaux mis à disposition des maisons de santé et peut les mettre en contact avec des psychologues si besoin. Cela n’est toutefois pas le cas de la maison de santé, car "une psychologue fait déjà partie de notre structure", précise Valérie Estève, sa coordinatrice.
Désormais, un travailleur social est présent tous les mercredis après-midi à la MSP de Tomblaine. Il reçoit les patients adressés par les médecins traitants de la structure, identifiés puis inscrits au préalable dans un logiciel sécurisé Maia par l’assistante de la structure. Il établit également un premier diagnostic de leurs besoins, afin de les accompagner et de leur apporter un soutien dans la résolution de leurs problématiques, tant d’un point de vue administratif que psychosocial.