S’ils ont choisi de devenir une microstructure, c’est pour "ajouter un volet social à l’offre de services pluriprofessionnels proposée par notre maison", explique Violaine Brunelli Mauffrey, médecin généraliste et gérante de la MSP de Tomblaine, située à proximité de Nancy (Grand Est). Ce dispositif innovant permet d'améliorer la prise en charge pluridisciplinaire des personnes en situation de précarité, d’addictions, de Covid long ou celles rencontrant des problématiques liées à leur santé mentale". Objectif : réduire les inégalités en santé et améliorer l'accès aux soins médicaux, psychologiques et sociaux. Un dispositif financé par la CPAM dans le cadre d’un article 51 [LFSS 2018, NDLR], et ce jusqu’en décembre 2023.

Un engagement individuel du médecin

Le fait de devenir une microstructure repose sur l’engagement individuel d’un médecin généraliste – les cinq de la MSP de Tomblaine ont fait ce choix – qui conventionne avec un psychologue et un travailleur social, en partenariat avec le Réseau addictions ville-hôpital (RAVH 54), porteur du dispositif pour la Meurthe-et-Moselle, qui emploie des travailleurs sociaux mis à disposition des maisons de santé et peut les mettre en contact avec des psychologues si besoin. Cela n’est toutefois pas le cas de la maison de santé, car "une psychologue fait déjà partie de notre structure", précise Valérie Estève, sa coordinatrice.

Désormais, un travailleur social est présent tous les mercredis après-midi à la MSP de Tomblaine. Il reçoit les patients adressés par les médecins traitants de la structure, identifiés puis inscrits au préalable dans un logiciel sécurisé Maia par l’assistante de la structure. Il établit également un premier diagnostic de leurs besoins, afin de les accompagner et de leur apporter un soutien dans la résolution de leurs problématiques, tant d’un point de vue administratif que psychosocial.

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