À hier [20 septembre, NDLR], on comptait 311 CPTS ayant signé l’ACI, avec une couverture de la population "pas loin de 40%", s’est félicité Thomas Fatôme, lors de son discours d’ouverture au congrès de la Fédération des CPTS le 21 septembre à La Chapelle-sur-Erdre (Pays de la Loire). Ainsi, a précisé le directeur général de l’Assurance maladie, "en trois ans, les CPTS se sont installées dans le paysage, et elles ont montré, pendant la crise sanitaire, leur utilité, leur importance et leur efficacité… Si certains avaient des doutes, ces doutes ont été levés depuis." Un propos repris par Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, qui, dans un message vidéo, a parlé des nombreuses "organisations innovantes" mises en place par les CPTS au sein des territoires.
Un avis que partage Claude Leicher, président de la FCPTS, qui a loué la "dynamique remarquable" de ces structures dont il dénombre 733 en cours de réalisation et de projet, 207 en phase de pré-projet, 173 ayant une lettre d’intention validée, 47 avec un projet de santé validés et 306 contrats ACI signés (chiffres de la FCPTS à fin juillet 2022). "On est donc probablement autour de 750 projets avec une couverture potentielle – si elles fonctionnent toutes – d’un peu plus de 60 millions d’habitants…" Si l’élargissement aux CPTS des six protocoles de coopération soins non-programmés a été mis en place cet été, 32 CPTS s’en sont déjà emparé, 389 professionnels de santé impliqué et 95 protocoles sont déjà en œuvre dans 13 régions [chiffres de la DGOS, avancés par Claude Leicher, NDLR]. D’ailleurs, c’est le protocole cystite qui est le plus déployé, ajoute-t-il.
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