7.000 femmes sont victimes de mutilation génitale en Île-de-France. Pour y remédier, Aurore Bergé, ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, a lancé un plan de lutte afin de "briser l'omerta" et garantir que "chaque victime", ainsi que les "personnes à risque, puissent bénéficier d'une protection et d'un accompagnement adaptés". Et a tenu à rappeler que les mutilations génitales "concernent aussi notre pays" : "Des jeunes filles nées et élevées en France sont envoyées à l'étranger pour de prétendues vacances, et sont confrontées à l'horreur et aux instruments de torture", a-t-elle précisé. "On leur impose ces mutilations comme une obligation sous couvert de coutume, d'honneur familial." Et l'enjeu est de taille pour l’Ile-de-France où vit une femme sur deux née dans un pays à risque de mutilations sexuelles féminines, selon une étude pilotée par la professeure de socio-démographie, Marie Lesclingand.  

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