Paroles d'acteurs
Coordinatrice de la maison de santé du Pays d'Urfé, dans le département de la Loire, présidente de la FemasAura&Co , et première adjointe à la mairie de Saint-Just-en-Chevalet, l'infirmière mène ses engagements avec dynamisme et conviction et défend l'exercice coordonné par-dessus tout.
Article publié dans Concours pluripro, mai 2023
À tout juste 40 ans, Emmanuelle Barlerin affiche une vie professionnelle bien remplie. Et ses multiples fonctions et son engagement n'altèrent en rien son dynamisme. "C'est certain, pour gérer toutes les actions et les réunions, il faut être très bien organisée, confie-t-elle. Tout cela est possible parce que j'ai la chance de pouvoir m'appuyer sur une équipe formidable qui me suit sur tous les projets en exercice coordonné, et qui me fait confiance. Mais c'est aussi parce que tout le monde se retrouve autour d'une même idée que de belles choses et de beaux projets se concrétisent. C'est vraiment mon carburant !" On l'aura compris, Emmanuelle Barlerin joue collectif et défend la pratique pluriprofessionnelle avec beaucoup de conviction.
En 2006, fraîchement diplômée de l'Ifsi de l'hôpital Bellevue de Saint-Étienne (Auvergne-Rhône-Alpes), cette conviction n'était pas encore à l'ordre du jour. Mais choisir un métier dans la santé a toujours été une évidence. "C'était quelque chose de naturel et d'inné. J'ai passé un bac technologique sciences médico-sociales (ST2S) et, avant de réussir le concours infirmier, j'ai travaillé pendant une année en tant qu'agent de service hospitalier (ASH), ce qui m'a beaucoup intéressée. Ensuite, pendant les stages infirmiers, j'ai fait aussi bien des stages très techniques, aux urgences ou en soins intensifs, qu'en gériatrie ou au domicile." Après ses études, elle revient à Roanne où elle intègre le service psychiatrie du centre hospitalier. Très vite, une place se libère dans le cabinet infirmier où elle avait effectué un stage. "J'aimais beaucoup l'hôpital, pour tout le travail collectif, mais je savais que je ferais du libéral. Et j'ai eu l'opportunité, très rapidement dans mon parcours professionnel, de m'installer dans un cabinet à Saint-Just-en-Chevalet, là où j'habitais. Je ne l'aurais pas fait ailleurs, la proximité était un critère déterminant."
