Marie-Hélène Certain est membre de la CPTS Val de Seine.
 

Article publié dans Concours pluripro, février 2024
 

MARIE-HÉLÈNE CERTAINPour éviter l'instauration d'un système inégalitaire, il est essentiel d'utiliser au mieux les ressources existantes, et de s'appuyer réellement sur les effecteurs, professionnels de santé et du social, ce qui relève du bon sens.

Un système de santé organisé, c'est un système qui s'appuie, en premier lieu, sur les effecteurs des soins primaires, en proximité, et qui peut faire appel à des ressources spécialisées et hospitalières. C'est un système qui doit prendre en compte la globalité des besoins de la personne, et donc les besoins psychorelationnels mais aussi sociaux.

Pourtant, les ingrédients d'une organisation graduée, pertinente, centrée sur les besoins de la personne et de la population d'un territoire existent déjà. Tout d'abord, il y a les effecteurs de soins plus ou moins regroupés en ESP, MSP, CDS ; mais aussi les dispositifs d'organisation et de coordination à différents niveaux de territoire : les CPTS en proximité, les DAC sur un territoire plus large et pour les situation complexes, et les réseaux d'expertise sur des problématiques ciblées. Viennent ensuite les établissements sanitaires et médico-sociaux ainsi que les acteurs de la cité, du plus proche (la commune) au plus large (le département, la région et le pays). Les CPTS, pourtant encore très jeunes, regroupent les professionnels de santé d'un territoire de proximité autour d'un projet de santé territorial, et deviennent des interlocuteurs privilégiés de tous ces acteurs du soin, pour couvrir le fameux "dernier kilomètre", qui peuvent, par exemple, trouver une concrétisation dans un contrat local de santé.

Il faut aider les CPTS à grandir tout en étant pratiques et proches du terrain
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