"La charte est un aboutissement, elle est aussi une ouverture", ajoute Carynn Palama. En effet, les établissements s’engagent à réaliser a minima une action par an. Ainsi, au sein de chaque structure, il existe des groupes de travail composés de différents acteurs : médecin, gynécologue, pédiatre, sage-femme coordinatrice, infirmière et auxiliaire de puériculture, hygiéniste, pharmacien, responsable RSE… Et pour que la charte vive, il faut l’animer. "Cette année, nous allons coordonner l’équipe d’animation de la charte composée d’une quinzaine de personnes, des référents des territoires de santé", précise Marie Dabouis, sage-femme et directrice médicale du réseau Périnatalité Bretagne.
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Respect des rythmes de l’enfant, réduction du plastique en salle de naissance, limitation des expositions aux perturbateurs endocriniens lors des échographies et du monitoring foetal, réduction de l’exposition au bruit et à la lumière directe des nouveau-nés... les actions sont multiples. "Cette charte a été coconstruite avec les acteurs du territoire, nous n’avons pas proposé d’outils clé en main mais avec eux, argumente Ragnar Weissmann, docteur en microbiologie, toxicologie et directeur scientifique chez OSE. Elle a été initiée, déployée, et va désormais s’ancrer. C’est une démarche collective, systémique et territoriale pour la Bretagne." Qui porte haut et fort la pluridisciplinarité et la coopération.
NOTE
*GH Rance-Émeraude, GH de Bretagne Sud, hôpital privé des Côtes d’Armor, CH de Landerneau, de Ploërmel, de Lannion-Trestel, de Cornouaille-Quimper, de Guingamp et de Saint-Brieuc, et CHU de Rennes et de Brest.