Plus des deux tiers des stagiaires reviennent dans les MSP où ils ont effectué leur stage. C’est ce que conclut la Fémasif après une enquête réalisée entre mars et mai 2023, sur l’encadrement des stages en ambulatoire dans les MPS franciliennes. Objectif pour la fédération : mettre en évidence les enjeux à relever pour assurer une formation pluriprofessionnelle de qualité des étudiants en santé. Premier constat : la surreprésentation de médecins généralistes parmi les encadrants. Ainsi, sur la totalité des encadrants répondants, 155 étaient généralistes, 24 étaient infirmière et 13 sages-femmes. Un problème de représentativité pointé du doigt par la Fémasif, qui estime que "pour une transmission des savoirs pluriprofessionnels, il est essentiel d’intégrer l’ensemble professions à l’encadrement des stages". Malgré cela, la Fémasif assure que "deux tiers des MSP déclarent que plusieurs professionnels ou l’ensemble de l’équipe sont chargés de la supervision des étudiants accueillis." Du côté des stagiaires aussi, "la pluriprofessionnalité est de mise", assure la fédération régionale.