La femme enceinte peut désigner via un formulaire Cerfa auprès de l’Assurance Maladie une sage-femme référente "à compter de la première constatation médicale de la grossesse et au plus tard avant la fin du cinquième mois de grossesse", précise le décret. Si celle-ci est mineure, la déclaration se fait avec l’accord d’au moins un des deux parents ou du titulaire de l’autorité parentale. Le nom de la sage-femme référente peut être renseigné dans le profil médical de l’espace numérique de santé de la patiente pour en informer son médecin traitant.
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La sage-femme référente assure la coordination des soins de la patiente en lien avec le médecin, pendant et après la grossesse et l’informe notamment des rendez-vous du parcours de grossesse, du suivi postnatal et du suivi médical du nourrisson, réalise la majorité des rendez-vous du parcours de grossesse, assure un rôle de prévention tout au long de ce parcours et de coordination avec la maternité pour organiser et réaliser le suivi postnatal de la patiente, ajoute le décret, qui précise que la validité de la déclaration du nom de la sage-femme référente prend fin "quatorze semaines après l’accouchement".
La sage-femme référente, en lien avec le médecin traitant, favorise ainsi un accompagnement global tout au long du parcours de la patiente pendant et après la grossesse, précise la Cnam. Celle-ci intervient à trois niveaux : accompagnement et réalisation des examens médicaux de suivi de la grossesse et de la période post-natale ; prévention ; et coordination des soins.
source : Cnam