Cette évolution de la loi viserait à “élargir” et “clarifier les compétences des infirmiers”, “créer la consultation en soins infirmiers” et ouvrir à ces paramédicaux “un droit à certaines prescriptions”, détaille-t-il dans l’interview à l’hebdomadaire.
Le ministre annonce aussi vouloir “donner du contenu au statut infirmier référent voté l’an dernier”, qui est “une avancée importante dans la reconnaissance du métier”. Ou encore, évoquant une incompréhension, parfois, des méthodes de contrôle de l’Assurance maladie, il entend mettre en place un groupe de travail, pour “clarifier les choses et apaiser la situation par le dialogue” entre les infirmiers et la Caisse.
Interrogé sur le financement de ces nouvelles missions infirmières, le ministre répond : “Faisons les choses dans l’ordre. Quand nous aurons défini le champ des compétences nouvelles, une négociation pourra s’ouvrir avec l’Assurance maladie afin de fixer les modalités financières.” Le politique avance un horizon : “Avant la fin de l’année.”
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