En partant d’une "évaluation fine des coûts par département puis rapportés à la France par an et pour 5 ans", avec une projection à 1.000 CPTS, le syndicat rappelle que trois niveaux de coûts ont été déterminés par CPTS et en fonction de leur taille : 50.000 euros de frais de fonctionnement pour une CPTS de taille 1 ; 60.000 euros pour une taille 2 ; 75.000 pour une taille 3 et 90.000 pour une taille 4. À cette enveloppe s’ajoutent la part fixe des objectifs socles et la part variable.
L’UFMLS affirme ainsi que le coût annuel global des CPTS pour les frais de fonctionnement seuls s’élève à 55.415.000 euros, sans compter les parts fixes et variables, que le coût moyen par CPTS s’établit à 63.331 euros, et que le coût par habitant est de 0.82 euros.
Des frais de fonctionnement qui varient fortement en fonction des territoires, "en particulier rapportés au nombre d’habitants allant d’un rapport de 1 à 5 sur le territoire national et de 1 à 10 considérant les Dom-Tom", note le syndicat :
Source : UFMLS
Pour le syndicat, "les coûts explosent en raison des frais de fonctionnement et du volet variable dans les régions au sein desquelles les CPTS sont plus nombreuses et de petites tailles. Par exemple, Paris a 16 CPTS pour un coût global annuel maximal de 7 646 400 € avec une moyenne de 135.000 habitants/CPTS, soit un coût maximal/habitant de 3.54 €. Et le département du Rhône a un coût global annuel maximal de 1 151 846 € avec une moyenne 6.700 habitants/CPTS soit un coût maximal/habitant de 6.14 € en raison de 28 CPTS", note l’étude. L’UFMLS estime que le coût des CPTS de petites tailles "dont les frais de fonctionnement ne sont pas corrélés proportionnellement mais par forfait aux nombres d’habitants couverts" est "une aberration manifeste".