Le DAC, "un nouvel opérateur territorial en quête de légitimité". Hier matin, dans les locaux de Sciences Po Paris, Magali Robelet, maîtresse de conférences à l'université Lyon 2 et spécialiste en sociologie des organisations, et Marie-Aline Bloch, professeure honoraire à l'EHESP, ont présenté leurs conclusions sur le déploiement et l‘intégration des dispositifs d’appui à la coordination en Ile-de-France. Ces organisations, "créées par la fusion d’autre organisations existantes qui jouaient déjà des rôles de coordination (comme les réseaux de santé et le dispositif Maia)", visent à "apporter un appui aux situations jugées complexes par les professionnels de première ligne ou par l’entourage des patients", a rappelé Magali Robelet, chargée avec Marie-Aline Bloch et Marie-Victoire Bouquet, chercheuse au centre européen de sociologie et de science politique de la Sorbonne (CESSP-Paris), d’évaluer les DAC sur le territoire francilien. Des situations qui, bien que non définies par les textes de loi, "recouvrent des situations qui cumulent des problèmes médicaux et des problématiques sociales, économiques, familiales…"