En 5 heures – de fait 4 heures en présentiel et 1 heure dédiée à la coordination – il ne semblait pas possible à ces deux infirmières formées à l’éducation thérapeutique du patient, à l’écoute active et aux problématiques liées à la santé des jeunes, de mener toutes les actions de prévention et de promotion de la santé qu’elles s’étaient fixées. "Aussi, sur les conseils du directeur et de la responsable de la vie scolaire, qui ont repéré des collégiens en difficultés, nous avons recentré nos interventions sur la santé mentale, en coordination avec le médecin scolaire du département, l’équipe pédagogique et l’entourage familial des élèves", précise l’infirmière coordinatrice, également vice-présidente de la CPTS du Haut Bocage.
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Si la première semaine, le point d’écoute de Charline Rey et Camille Vion (l’une intervient le mardi, l’autre le jeudi) est resté vide, "la deuxième semaine il y a eu un élève, puis deux, puis trois, et maintenant il y a une liste d’attente car elles ne peuvent pas recevoir plus de quatre jeunes sur leur créneau de 2 heures".
Les infirmières ont tâtonné les premiers jours, ne sachant pas exactement ce qu’attendaient d’elles les élèves, puis ont vite compris qu’il s’agissait essentiellement d’un besoin d’écoute. Elles vont en outre se former progressivement avec l’Ireps (Instance régionale en éducation et promotion de la santé des Pays de la Loire) - qui propose en des outils pédagogiques pour la jeunesse – pour s’améliorer dans ce domaine.