"1,6 millions" de patients renoncent "chaque année à se faire soigner". Dans un communiqué publié le 6 mars, la HAS a donné des suggestions quant aux lieux d'implantation des cabines de téléconsultation et de télésoin. Une publication qui fait suite à une "saisie par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS)" peut-on lire. Confrontée à de nombreux défis tels que le "vieillissement de la population" ou la "hausse du nombre de personnes atteintes de maladies chroniques", l'offre de soins se diversifie. En 2023, ce sont 1.209 pharmacies qui ont été "équipées de cabines de téléconsultations" dévoile la HAS. Mis en place dans les officines en 2019, ce dispositif permet de renforcer l'accès aux soins grâce à des télécabines équipées de divers instruments, thermomètre, tensiomètre, ou encore stéthoscope connecté.  

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Si aujourd'hui des télécabines sont implantées aussi bien dans des centres de santé que dans des lieux publics types "mairies, maisons de quartier ou [même] des lieux à vocation commerciale", la HAS ne manque pas de rappeler qu'il reste important de "privilégier les lieux de soins" pour "garantir l’accompagnement du patient". Pour appuyer ses propos, le communiqué précise que l'environnement d'une consultation reste primordiale "l'espace doit être calme, lumineux et isolé afin d’assurer notamment la confidentialité des échanges". Dans l'optique de s'assurer du respect de ses "recommandations", la Haute Autorité de santé annonce la perspective de mise en place d'une "déclaration systématique des équipements implantés" ou d'une régulation sur la base de certains critères. Une annonce justifiée par la garantie de "la qualité, la sécurité et l'accessibilité des soins" affirme la HAS. 

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