Limitation d’activité, chômage partiel, fermeture d’entreprises, réorientation de l’activité, télétravail à temps complet… Depuis le mois de mars, de nombreuses entreprises ont dû s’adapter pour faire face à l’épidémie de Covid-19 et au confinement de leurs employés. Avec les risques liés à la santé au travail qu’il a pu créer.

Pour de nombreux travailleurs, les risques liés au télétravail et à l’isolement ont dû être pris en compte. Pour d’autres, plus exposés au virus, dans les secteurs où le contact avec le public ou avec d’autres travailleurs était inévitable, la protection individuelle et les gestes barrières ont redéfini les méthodes de travail.

Mais, en cette phase de déconfinement, il serait illusoire de penser que le retour en entreprise se soldera à court terme – voire à moyen terme – par une reprise des activités normales. Et cela pour le bien de la population comme pour celui des entreprises, qui auraient du mal à subir un retour du confinement en cas de reprise épidémique.

DES MESURES SANITAIRES TOUJOURS STRICTES

Les actions pour limiter la propagation du virus sont donc toujours d’actualité, et les entreprises doivent encore s’adapter. Avec les nouveaux risques que cela engendre. « Les nouvelles organisations vont affecter, voire transformer, les situations de travail des salariés », souligne ainsi l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) dans un dossier dédié au déconfinement* qu’il a rédigé afin d’accompagner les différents acteurs de la santé au travail. Les éléments à prendre en compte sont évidemment liés, dans un premier temps, aux risques de transmission du Covid-19.

Comme le prévoit le droit du travail, il est de la responsabilité de l’employeur de mettre en oeuvre les démarches destinées à la sécurité de ses salariés, au sein de l’entreprise comme dans leurs relations avec l’extérieur pour qu’ils ne soient pas contaminés dans l’exercice de leurs fonctions.

Les mesures organisationnelles et sanitaires spécifiques, qui devront être adaptées pour tenir compte d’un changement de phase épidémique (à la hausse comme à la baisse), « doivent être retranscrites dans le document unique d’évaluation des risques », insiste l’INRS. C’est une obligation réglementaire à laquelle les entreprises doivent se soumettre.

 

Vigilance sur l'impact des mesures de lutte contre l'épidémie
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