Article publié dans Concours pluripro, janvier 2022

                              

Sources chiffres : Inserm, As du cœur

 

Le contexte

Une activité physique adaptée (APA) régulière est recommandée à tout patient sortant de réadaptation cardiovasculaire, soit en raison d’une maladie cardiovasculaire chronique avec facteurs de risque associés, soit après un épisode cardiovasculaire aigu, une chirurgie cardiovasculaire, un acte de cardiologie interventionnelle. "Les effets bénéfiques de l’exercice physique sont scientifiquement prouvés : anti-inflammatoires, antioxydants, antithrombotiques, neuro-hormonaux, vasculaires, remodelants musculaires… L’APA entraîne donc une réduction des facteurs de risque et une diminution du risque de récidive et d’aggravation, sans oublier une amélioration des capacités physiques et de la qualité de vie des patients", énonce le Dr Alain Fuch, médecin-conseil, chef de service Cnam, et président d’Azur Sport Santé, centre de ressources et d’expertise sport-santé en Paca. Cela fait longtemps qu’il prône l’APA, aspirant à "créer des habitudes et une autonomisation de la pratique de chaque patient". Jusqu’à présent, le coût d’un programme d’APA encadré, hors hospitalisation, était un frein pour les malades. Ainsi est née l’expérimentation As du cœur, un programme d’APA "passerelle" de proximité, d’une durée de cinq mois, mis en oeuvre en lien avec le médecin traitant. Le programme est complété par des ateliers d’éducation thérapeutique.

 

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