3 Questions à...
À Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), l'association Reliage porte deux pôle autonomie territoriaux. Alexandra Onnée, directrice, répond à nos questions.
Pouvez-vous nous présenter l’association Reliage ?
Elle existe depuis vingt ans et a créé l’un des premiers centres locaux d’information et de coordination (Clic) en France. Aujourd’hui, nous portons deux pôles autonomie territoriaux (PAT) et nous intervenons auprès des personnes âgées, des aidants, des personnes handicapées… Nous avons également développé des partenariats avec les MSP et les CPTS.
Sous quelle forme ?
Aujourd’hui, nous sommes invités aux réunions de concertation pluriprofessionnelle de deux maisons de santé du territoire de Seine-et-Marne. Cela nous permet, une ou deux fois par mois, de rencontrer l’équipe, d’apporter un regard social, et de voir quelles interventions du PAT sont possibles, notamment en matière de maintien à domicile. Nous sommes également partie prenante de la gouvernance de l’une des premières CPTS du territoire à avoir signé l’accord-cadre interprofessionnel. Cela nous permet d’apporter aux libéraux une meilleure connaissance de la gouvernance associative. Mais, au-delà de cette CPTS dont je suis la trésorière, nous travaillons avec toutes les CPTS du territoire. Notre plus-value principale se situe sur certains parcours pour lesquels nous menons différents projets : retour au domicile des patients âgés hospitalisés, maternité et enfants handicapés, prévention des chutes, obésité des plus de 60 ans…
Comment qualifieriez-vous le lien avec les soignants de ville ?
Les libéraux nous connaissent assez mal. C’est à nous d’aller vers eux et de nous présenter. Il n’est pas toujours aisé de faire comprendre à un médecin qui prescrit une hospitalisation que dans certains cas, sans ambulance adaptée, il n’y aura pas d’accès aux soins. Or il y a des territoires où il n’y a tout simplement pas d’ambulance adaptée, et les médecins n’ont pas vraiment de retour de terrain à ce sujet. Notre rôle, c’est de leur apporter ce retour de terrain. Ces partenariats permettent de se mettre à la place de l’autre, c’est la multiplication des "vis ma vie".
