"Nous mettons tout en œuvre pour garantir le droit fondamental à la santé", a déclaré Carole Delga. présidente de la Région Occitanie, lors du point presse dédiée à la coordination "médecine de ville – médecine hospitalière", comme rapporté par nos confrères de La Petite République. Pour faire face à la désertification médicale, elle a rappelé que le Conseil régional a créé un GIP (Groupement d’Intérêt Public) pour recruter des médecins salariés, en partenariat avec les intercommunalités et les communes, "dans la perspective d’un service public régional de proximité complémentaire de la médecine libérale". En parallèle, la future CPTS (Communauté professionnelle territoriale de santé), encore en gestation, reliera la médecine de ville et la médecine hospitalière, de Cazères à Luchon, avec des professionnels salariés et libéraux de toutes spécialités. La coordination des soins se matérialisera notamment avec la création d’un livret médical de santé individuel partagé entre soignants, sous réserve de l’accord préalable du patient.

Synergie entre médecine de ville, MSP et centre hospitalier

Les promoteurs de ces deux structures se rejoignent sur un même constat, la nécessité d’une synergie attendue et incontournable entre médecine de ville, maisons de santé et centre hospitalier. "Il faut bien être conscient de la complémentarité entre maison de santé et hôpital. Si l’un des deux est fragile, c’est toute l’offre de soins à la population qui est fragilisée. Vous ne pouvez attirer des médecins que si vous avez un hôpital de qualité parce que tout ne peut pas se soigner avec la seule médecine de ville", a insisté Carole Delga, qui demande à ce que l’État tienne ses engagements. Un sujet de crispation dont elle va s’ouvrir au nouveau directeur de l’Agence régionale de santé (ARS), Didier Jaffre, qui vient tout juste de prendre ses fonctions.

Préparation aux métiers de la santé au lycée Bagatelle

Carole Delga compte négocier avec le rectorat une formation spécifique au lycée Bagatelle de Saint Gaudens pour la préparation aux métiers de la santé, "un sujet qui pourra aussi être développé dans le cadre de campus connectés", a-t-elle précisé. L’objectif est de préparer à ces métiers (aide-soignant, infirmier, kinésithérapeute, médecin…) les lycéens saint-gaudinois. L’élue a rappelé que "l’école d’infirmier et d’infirmière de Saint Gaudens a été créée parce que nous avions constaté que quasiment aucun élève de l’école d’infirmier et d’infirmière de Toulouse n’était originaire de Saint Gaudens".

RETOUR HAUT DE PAGE