"On ne peut pas laisser nos compatriotes dans des situations où il faut faire parfois deux heures de voiture pour aller à un rendez-vous" médical, a déclaré le chef de l'Etat à la presse à Aulnoye-Aymeries, à l'occasion de la visite de la maison de santé pluriprofessionnelle. Regrettant que la France, "pendant des décennies", ait formé trop peu de médecins et d'autres professionnels de santé, il a insisté sur le temps nécessaire pour rectifier cette situation, s'attendant à une "situation très difficile" pour les années à venir, d'autant que de nombreux médecins vont "partir à la retraite".
Pour remédier à cette situation, "cela suppose d'être volontaristes, innovants, de faire bouger les choses", a-t-il ajouté, en affirmant la nécessité de "développer les maisons de santé" dans les zones rurales.
Ce déficit de soignants est, selon lui, la préoccupation "numéro un" des maires en France, à cinq mois de la présidentielle.

Ce déficit de soignants est, selon Emmanuel Macron, la préoccupation "numéro un" des maires en France
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