Depuis janvier dernier, la Coordination nationale des réseaux de microstructures médicales (CNRMS) porte une expérimentation "article 51" élaborée pendant la crise, et qui vise à mobiliser les microstructures impliquées dans la prise en charge des addictions, pour les patients fragilisés par le Covid-19 et le confinement. Le projet s’articule autour d’une prise en charge pluriprofessionnelle : médecin généraliste, travailleur social, psychologue et psychiatre, tous intervenant au cabinet du médecin payé à l’acte quand les autres sont rémunérés au forfait annuel par patient. "L’objectif est de faire une focale forte sur la santé mentale, rapporte Danièle Bader, présidente de la CNRMS. À terme, on souhaiterait ouvrir la sphère d’intervention des microstructures afin qu’elles ne soient plus uniquement attachées au champ de l’addiction."

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D’une durée de deux ans, l’expérimentation implantée dans cinq régions (Île-de-France, Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France et Paca) est portée par une soixantaine de microstructures déjà existantes. Si le recrutement des psychiatres a démarré, les travailleurs sociaux et les psychologues sont, eux, mis à disposition par des structures sociales.

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