Dépister, évaluer et prendre en charge les enfants maltraités et ceux en risque de maltraitance, telle est la ligne directrice de la Cellule d’accueil spécialisée de l’enfance en danger (Cased) créée en 1999 au sein du CHU de Rennes (Bretagne). Celle-ci s'adresse en priorité aux professionnels. Selon France 3 Bretagne, qui lui a consacré un article, la cellule a traité 840 dossiers en 2020. Si elle n'a pas enregistré d'augmentation notable de violences pendant le confinement, le Dr Martine Balençon, responsable de la Cased, a le sentiment d'avoir vu davantage de "situations graves". Mais une étude publiée dans la revue britannique The Lancet en 2009 révèle qu’en moyenne 10% des enfants sont victimes de maltraitance dans les pays "à haut niveau de revenus". Or, les actes de maltraitance commis sur des enfants peuvent entraver à terme leur neuro-développement et l'acquisition du langage. Selon l'OMS, ils peuvent favoriser aussi les maladies psychiatriques, cardiaques, cancers ou suicides.

Dépister et signaler la situation d’un enfant en danger permet à celui-ci d’être soigné, protégé et de limiter l’impact et les séquelles des situations de maltraitance. Au travers des soins qui sont prodigués, cet accueil spécifique permet aux victimes mineures de reprendre leur place d’enfant. 

 

 

La réalité de l'enfance en danger, c'est que si on est tout seul, on peut ne pas la voir
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