Le syndicat, qui a lutté, dès 2004, contre la mise en place de la tarification à l’activité à l’hôpital, contre les "franchises médicales" en 2007 et l’ordonnance permettant au secteur privé lucratif de gérer des centres de santé en 2018, assure dans son communiqué qu’il "sera de tous les combats pour défendre un système de santé fondé sur la solidarité".
En revanche, si l’extrême droite arrive au pouvoir, l’USMCS estime qu’il ne pourra plus continuer à assurer certaines missions : promouvoir publiquement un accès universel à la santé et des soins de qualité, "quelles que soient [sa] nationalité, [sa] couleur de peau, [ses] idées politiques, [sa] culture, [sa] religion, [son] orientation sexuelle ou [son] identité de genre" ; exister "en tant que syndicat libre" et garantir à ses adhérents "la liberté de se réunir, de s’exprimer ou de manifester" ; "accompagner et défendre au quotidien les droits des médecins exerçant en centre de santé".
Pour toutes ces raisons, assure le syndicat porté par le Dr Frédéric Villebrun, il "ne confondra jamais le projet d’un parti d’extrême droite avec celui de toute autre formation politique républicaine". L’USMCS appelle donc à "choisir le seul bulletin de vote qui puisse faire barrage à l’extrême droite, celui du candidat Emmanuel Macron". Car c’est le seul moyen d’assurer l’accès de tous à la santé, insiste-t-il.